et toujours cette
insistance de venir, de paraître si fraîche,
si lointaine, si
étrangère
l’insistance de
me parler, de me dire
autrement, là où
la peur n’est jamais arrivée
où ce je est un
autre
et la main et l’arbre
et tout ce que je
n’ose pas
dans la langue dévastée
comment ne pas
adorer ce délire de nommer
quand j’habite cette
langue cassée ?
©Carolina Massola
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